Cette année, l’édition du 48hours European Interschool Challenge réunira plusieurs écoles membres du GEECT (Groupement européen des écoles de cinéma et de télévision, branche européenne du CILECT), réunissant neuf écoles provenant de huit pays différents. L’objectif est simple mais ambitieux : écrire et réaliser un court-métrage d’une durée comprise entre 1 minute et 2 minutes, générique inclus, en seulement 48 heures. Les films doivent être en anglais ou sous-titrés en anglais pour être éligibles. Le thème imposé pour cette édition est « L’homme augmenté », avec une contrainte supplémentaire : le protagoniste doit porter un élément bleu.
Ce concours vise non seulement à enrichir l’expérience éducative des participants, mais aussi à renforcer les liens entre les écoles, les enseignants et les étudiants. De plus, il offre aux étudiants une plateforme pour se faire connaître dans le domaine cinématographique, constituant ainsi une opportunité précieuse et un apprentissage enrichissant.
L’édition de cette année est sponsorisée par BlackMagic Design.
Parmi tous les participants, nous tenons à féliciter particulièrement l’équipe 17 d’Élancourt. Leur film, « Stearman« , a été choisi par le jury parmi les films de tous les campus 3iS et concourra désormais face aux courts-métrages des huit autres écoles en compétition. On croise les doigts pour la suite !
Témoignages des Étudiants Participants
Les participants partagent leurs expériences et les défis qu’ils ont relevés durant ce marathon créatif. Voici quelques témoignages inspirants :
L’équipe de « Stearman »
Concernant l’expérience, j’en tire que le sujet était un vrai challenge. Nous avons réfléchi longtemps et remis en cause à plusieurs reprises notre histoire. Grâce à des contacts, nous avons pu tourner dans un aérodrome et même voler, ce qui a été un vrai challenge pour le cadreur. Les avions étaient l’opportunité parfaite pour faire le lien entre l’humain et les machines. On a créé un petit décor à l’aide de pleins d’éléments du hangar d’avion. Comme il pleuvait ce jour-là, la plupart des prises son étaient inexploitables. C’est donc ce qui a dû être le plus travaillé au montage. Le temps pour le montage était restreint mais on se relayait pour faire le maximum dans les temps. Le projet final nous plaît, c’était une bonne expérience qui nous a fait apprendre beaucoup de choses et nous a fait progresser.
L’équipe de « N°3B68 »
Pour notre court-métrage « N°3B68 », cela a été une expérience nouvelle pour moi, étant mon premier film. Étant dans le domaine de la musique depuis plus de 10 ans en tant que musicien, compositeur et producteur, j’ai pu mettre en pratique ces connaissances dans un projet tel que le 48H. J’ai donc été responsable de toute la partie sonore du court-métrage, incluant la prise de son, le sound design, le mixage du film ainsi que la musique spécialement composée pour ce court-métrage dans les 48H. De plus, nous sommes une équipe de techniciens audiovisuels en BTS Techniques d’Ingénierie et Exploitation des Équipements, à l’exception de notre actrice, Alix Autret. Réaliser un projet comme celui-ci uniquement grâce à notre passion et à nos compétences, surtout en seulement 48 heures, et être parmi les équipes présélectionnées, est à la fois gratifiant et source de motivation pour la suite. Ce challenge a été pour moi une expérience incroyable et très enrichissante, avec beaucoup d’adrénaline. De plus, la bonne communication avec mon équipe a permis un bon déroulement du projet. Nous vous remercions pour ce concours. Nous sommes impatients de découvrir ce qui va suivre, et nous serions heureux de participer à la prochaine édition.
L’équipe « Butterfly »
Nous l’avons réalisé à 3, en prenant, je dirais : notre temps.
Ce n’est qu’à partir du samedi matin que nous avions l’idée précise en tête, nous n’avons pas utilisé de document de production, nous étions tous d’accord sur le récit.
Sur le tournage, étant donné que nous avons l’habitude de bosser ensemble, nous avons souhaité trouver les idées de réalisations sur place (surtout pour l’extérieur), cadrage, placement et actions se sont fait relativement naturellement. Pour la séquence d’intérieur, nous avons bien pris le temps pour modeler l’espace et la lumière avec le « système D », puis nous avons fini tars notre tournage.
Pour le montage, malheureusement, nous n’avons pas eu ou pris assez le temps pour retravailler le son de notre film, c’est le plus gros défaut à mes yeux.
Sinon, nous avons tous passé un très bon moment sans trop nous mettre la pression, nous avons fait parler notre créativité, réactivité et notre passion. C’est avec un concept qui change de d’habitude, que je vous remercie pour ce projet.
Le 48h Challenge est une véritable vitrine de la créativité et de l’ingéniosité des étudiants du monde entier. Nous leur souhaitons bonne chance pour la suite de la compétition et attendons avec impatience de découvrir le film gagnant !
